dimanche 15 novembre 2009

Une exposition virtuelle


La BIU-Lsh de Lyon et la Bibliothèque Universitaire de Lyon 1 ont travaillé ensemble à la mise en place d'une exposition de livres anciens sur le thème des relations entre la médecine et la philosophie. Cette exposition a été préparée avec l'aimable contribution de :
  • Isabelle Boehm (Université Lumière - Lyon 2)
  • Sarah Carvallo (Ecole Centrale de Lyon)
  • Cyril Chervet (Université Lumière - Lyon 2)
  • Elodie Giroux (Université Jean Moulin - Lyon 3)
  • Delphine Kolesnik (ENS Lyon)
  • Pascal Luccioni (Université Jean Moulin - Lyon 3)
  • Pierre-Marie Morel (ENS Lyon)
  • Olivier Perru (Université Claude Bernard - Lyon 1)
  • Hugues Rousset (Centre Hospitalier Lyon Sud)
  • Floréal Sanagustin (Université Lumière - Lyon 2)
  • Jonathan Simon (Université Claude Bernard - Lyon 1)
Présentée en 2009 à la BU de santé de Lyon 1, elle l'est à présent du 21 janvier au 6 février 2010 à la BIu-Lsh (parvis René Descartes, 69007 Lyon).

Vous pouvez suivre le plan de l'exposition message après message ou en utilisant les chapitres ci-contre à gauche. En cliquant sur chaque photo vous accédez à un agrandissement de celle-ci. Un lien vers sa notice dans le catalogue de la BU de Lyon 1 ou de la BIU-lsh vous est proposé sous la photo. Vous pouvez aussi regarder toutes les photos déposées sur ce site via le diaporama ci-contre à droite.

La grande majorité des photographies a été prise par Nadine Beysseriat, du service ICAP de l'Université Claude Bernard Lyon 1. Merci en cas d'utilisation de ces images de noter leur provenance.

Tous les livres présentés sont consultables dans nos bibliothèques. N'hésitez pas à prendre contact avec nous pour plus d'informations.
à la BU Lyon 1 : comm.scd@adm.univ-lyon1.fr
à la BIU-Lsh : gabrielle.richard@ens-lsh.fr

Autour d'un traité de Galien

Jean-Christophe Erhard
Pharmacopoea Wirtenbergica
1786.
Lyon 1, BU Santé

Loin d'être un ouvrage théorique, le petit livre Que l'excellent médecin est aussi philosophe est un texte de philosophie pratique, avec même, pourrait-on dire, des aspects "moraux", qui s'adresse tout particulièrement à ceux qui exercent ou exerceront la médecine.

Galien en effet, préoccupé par la qualité de la médecine de son époque, qu'il voit bien souvent de manière pessimiste, et par la qualité de l'enseignement de la science médicale, rappelle que l'amour du travail et de la vérité guide le bon médecin, qui doit connaître les traités hippocratiques. Hippocrate d'ailleurs, en tant que modèle même de l'excellent médecin, est sans cesse évoqué dans le livre, qui a pour titre abrégé, comme Galien le précise lui-même, De Galien, Hippocrate.

Si ce traité est, à certains égards, considéré comme une sorte de "manifeste" épistémologique et éthique de Galien, il est aussi un manifeste de fidélité à l'égard d'Hippocrate comme maître de tout médecin débutant ou confirmé. Hippocrate en effet, répète Galien, est un modèle tant par la méthode d'observation et de diagnostic que par la maîtrise du savoir médical. De plus, il reste sur le plan moral un modèle de tempérance et de dévouement désintéressé à la cause de tout malade, riche ou pauvre.

Le médecin sera un bon médecin dans la mesure où il adoptera une méthode logique dans la pratique de son art (distinction des maladies, connaissance de l'utilité des parties du corps), et il aura recours à la physique et à l'éthique. Il devra donc aussi avoir été initié à la philosophie au cours de ses études. Ce faisant, Galien s'oppose aux médecins qu'il voit autour de lui, qui ignorent la médecine hippocratique, qui ignorent la logique, ces médecins sans formation et sans expérience, intéressés par l'argent, et qui pourtant exercent ou même enseignent la médecine.

Réception des textes médicaux grecs au Moyen-Âge

Les traités de Galien sont à la source de plusieurs œuvres médicales majeures. Compilations et discussions des thèses galéniques en ont assuré la transmission et le succès à travers le Moyen Age.
Alexandre de Tralles, médecin byzantin du VIème siècle, est l’auteur d’un traité fameux, nourri des auteurs anciens, mais aussi d’une longue pratique médicale. Cet ouvrage, traduit en latin à partir du siècle suivant, s’est répandu dans l’Europe médiévale. Il est ici commenté par Jacques Despars, médecin français du XVe siècle.

Practica ALexandri Yatros greci cum expositione glose interlinearis
Lyon : François Fradin, 1504.
Lyon BIU-LSH

Avicenne (Ibn Sînâ en arabe), philosophe et médecin d’origine iranienne, a marqué la pensée universelle aussi bien dans le domaine philosophique, avec son œuvre majeure en métaphysique, le Kitâb al-Shifâ’ (Livre de la guérison des âmes) que médical avec sa somme bien connue de l’Occident latin médiéval : le Canon de la médecine (al-Qânûn fîl-tibb).

« J’ai pensé aborder d'abord les questions générales relatives aux deux branches de la médecine : la théorie et la pratique. Je traiterai ensuite des maladies qui affectent chaque organe en précisant sa fonction et en donnant son anatomie. D'ailleurs, pour ce qui est des simples, j’en aurai déjà évoqué la nature dans le livre premier sur les généralités. Après l’anatomie, je passerai dans la plupart des cas à l’hygiène de chaque organe et je tirerai des lois générales quant aux maladies qui l'affectent, à leur étiologie, à l’établissement du diagnostic et à la thérapeutique. Ensuite, je m’attacherai aux maladies particulières à chaque organe et j’indiquerai pour la plupart d’entre elles la nature, les causes, les symptômes et les lois qui leur sont propres. »

Avicenne
Al-Quanun fi al-tibb
Franskfurt am Main : Institute for the history of Arabic Islamic Science, 1996 ;
Reproduction photomécanique de l'édition de Rome, 1593.
Lyon BIU-LSH


Homme politique et homme de lettres romain, puis fondateur du monastère de Vivarium, Cassiodore s’est attaché à la transmission de la culture antique au monde médiéval. Il inscrivit la culture scientifique grecque dans le programme des études des moines de Vivarium, et recommanda notamment la lecture et la copie des textes d’Hippocrate et de Galien. Ici, dans l’une des pages des Variae, collection de ses écrits officiels réunis pour servir d’exemples, il prononce l’éloge de la médecine :

« Elle prête appui à notre faiblesse pour lutter contre nos douleurs, et s’efforce de nous soutenir quand ni les richesses si le prestige ne le peuvent.»

Opera omnia quae extant
Genève : Philippe Gamonet, 1637.
Lyon BIU-LSH


Vérité philologique, scientifique ou morale ? L'exemple de l'anatomie

Notes et dessins sur le corps humain, ses mesures et proportions :
feuillets inédits, reproduits d'après les originaux conservés à la bibliothèque du château de Windsor
Paris : E. Rouveyre, 1901.
Lyon BIU-LSH

Les progrès de la médecine au XVIe puis au XVIIe siècle sont étroitement liés à ceux de l'anatomie. La redécouverte des textes de Galien accompagne l'essor des connaissances directement issues de dissections. Les contradictions de ces deux sources du savoir anatomique, lecture des Anciens et observation de la réalité des corps, ouvrent de vives questions de méthode et des querelles d'écoles.

de humani corporis fabrica libri septem
Bâle : Johann Oporinus, [1555].
Lyon 1, BU Santé

Charles Estienne
La dissection des parties du corps humain
Paris : Simon des Collines, 1546.
Lyon 1, BU Santé

La représentation du corps humain dans les traités d'anatomie interroge le statut même des images : doivent-elles montrer la singularité du corps soumis à l'observation ou l'universalité du corps humain constituée en une connaissance ? Cette réflexion fait écho à celle des artistes. Mais si planches scientifiques et dessins artistiques ne sont pas sans rapport, c'est aussi par la mise en scène parfois spectaculaire de la connaissance anatomique, qui vise à délivrer, au-delà d'un savoir sur la constitution du corps humain, un message moral sur la fragilité de la nature humaine.

Icones, elogia ac vitae professorum lugdunensium apud Batavos
Leyde, 1617.
Lyon, Bibliothèque de l'INRP


Médecine et philosophie dans les systèmes du savoir

Le XVIe siècle vit s'affirmer une volonté encyclopédique d'exposition exhaustive des connaissances humaines, et d'organisation de l'ensemble du savoir. Cette aspiration traverse des formes très diverses, du recueil de lieux communs à la description poétique universelle.

Theodor Zwinger
Theatrum vitae humanae
Paris : Nicolas Chesneau, 1572.
Lyon BIU-LSH


Zwinger, médecin et érudit bâlois, reprit les travaux de Conrad Lycosthènes pour publier le Théâtre de la vie humaine, somme de toutes les connaissances présentes chez les auteurs anciens et contemporains. Cet ouvrage connut un grand succès, et de nombreuses rééditions jusqu'au XVIIe siècle. La présentation par tables dichotomiques est un procédé devenu fréquent dans les manuels et les éditions des corpus anciens, et notamment dans celles que Zwinger a données d'Hippocrate et d'Aristote. Ces tables s'ajoutent aux index et tables des matières pour faciliter l'usage de l'ouvrage, mais également pour en organiser intellectuellement le contenu, selon des distinctions aristotéliciennes. La médecine apparaît ici comme la mise en pratique, pour l'utilité de la vie humaine, de la science des choses corporelles concrètes, dont la philosophie naturelle est la théorie.

Pour Aristote (384-322 avant J.-C.), issu lui-même d’une illustre lignée de médecins, le philosophe de la nature, le naturaliste, doit s’inspirer du savoir médical. Inversement, le médecin doit acquérir des compétences en philosophie naturelle. Médecine et philosophie naturelle sont donc étroitement liées. C’est par cette thèse qu’il conclut son traité De la vie et de la mort :

« Ce n'est pas seulement au médecin, mais aussi, jusqu’à un certain point, au naturaliste qu’il revient d'exposer les causes de la santé et de la maladie. Les aspects sous lesquels ils diffèrent et sous lesquels diffèrent aussi les objets qu’ils étudient ne doivent pas nous échapper, bien que les faits montrent que, jusqu’à un certain point, leurs domaines respectifs ont une réelle affinité. En effet, tous les médecins cultivés et curieux disent quelque chose sur la nature et jugent convenable d’y puiser leurs principes et, parmi ceux dont l’affaire est d’étudier la nature, les plus habiles terminent en quelque sorte leurs recherches avec les principes de la médecine »

Guillaume de Saluste Du Bartas
Première sepmaine ou Création du monde
Rouen : raphaël du Petit Val, 1602.
Lyon BIU-LSH


Ce foisonnant poème encyclopédique, qui à travers le récit de la création du monde fait l'exposé de toutes les connaissances de l'époque, valut à Du Bartas un succès considérable, et fut abondamment lu, édité, traduit, depuis sa parution en 1578. Il est ici commenté par l'auteur lui-même. Le sixième jour de la première semaine présente une minutieuse description du corps humain. A la description poétique des oreilles, métaphorique mais néanmoins précise et technique, s'ajoute une référence à Ambroise Paré.

Une figure de philosophe : Descartes

René Descartes
De homine figuris
Leyde : Peter Leffen et Franciscus Moyaerd, 1662.
Figures mobiles gravées sur bois et sur cuivre
Lyon BIU-LSH

Le mécanisme cartésien s’attache à produire une explication mathématique des phénomènes naturels. De même que le monde est régi par un mouvement circulaire permettant d’en mettre au jour les lois de fonctionnement, de même, le corps humain est régulé par la circulation du sang et maintenu en vie par la pompe à chaleur cardiaque. La distinction radicale des substances pensante et corporelle fonde l’autonomie de cette dernière et justifie le projet d’une physique et d’une médecine nouvelles, congédiant toute « âme », « faculté » ou « qualité occulte » que ce soit.

René Descartes
De homine figuris
Leyde : Peter Leffen et Franciscus Moyaerd, 1662.
Figures mobiles gravées sur bois et sur cuivre
Lyon BIU-LSH

Il est pourtant un être dans lequel l’âme et le corps sont unis et agissent l’un sur l’autre : c’est l’homme. En vertu d’une institution de nature dont Dieu seul connaît les raisons, mais dont l’esprit humain peut connaître le fonctionnement, tout mouvement du corps induit ainsi une pensée dans l’âme et les pensées de l’âme ont des effets physiologiques. Cette conversion s’opère dans la glande pinéale, figurée chez Descartes, comme c’était le cas chez Bauhin, par la lettre H.

Theatrum anatomicum novis figuris aeneis illustratum
Frankfurt am Main : Matthias Becker, 1605.
Lyon 1, BU Santé

Il devient ainsi possible d’élaborer une médecine philosophique, c’est-à-dire une médecine prenant en charge le composé humain. Elle entend se fonder sur une connaissance précise de la physiologie des passions et engager cette « force d’âme » dont la correspondance avec Elisabeth et le traité des Passions de l’âme décrivent exemplairement la nature et les effets.


Descartes à Elisabeth, juillet 1644 :

La lettre de Votre Altesse « m'aurait entièrement rendu heureux, si elle ne m'avait appris que la maladie qu'avait Votre Altesse, auparavant que je partisse de La Haye, lui a encore laissé quelques restes d'indisposition en l'estomac. Les remèdes qu'elle a choisis, à savoir la diète et l'exercice, sont, à mon avis, les meilleurs de tous, après toutefois ceux de l'âme, qui a sans doute beaucoup de force sur le corps, ainsi que montrent les grands changements que la colère, la crainte et les autres passions excitent en lui. Mais ce n'est pas directement par sa volonté qu'elle conduit les esprits dans les lieux où ils peuvent être utiles ou nuisibles; c'est seulement en voulant ou pensant à quelqu'autre chose. Car la construction de notre corps est telle, que certains mouvements suivent en lui naturellement de certaines pensées: comme on voit que la rougeur du visage suit de la honte, les larmes de la compassion, et le ris de la joie. Et je ne sache point de pensée plus propre pour la conservation de la santé, que celle qui consiste en une forte persuasion et ferme créance, que l'architecture de nos corps est si bonne que, lorsqu'on est une fois sain, on ne peut pas aisément tomber malade, si ce n'est qu'on fasse quelque excès notable, ou bien que l'air ou les autres causes extérieures nous nuisent; et qu'ayant une maladie, on peut aisément se remettre par la seule force de la nature, principalement lorsqu'on est encore jeune. Cette persuasion est sans doute beaucoup plus vraie et plus raisonnable, que celle de certaines gens, qui, sur le rapport d'un astrologue ou d'un médecin, se font accroire qu'ils doivent mourir en certain temps, et par cela seul deviennent malades, et même en meurent assez souvent, ainsi que j'ai vu arriver à diverses personnes. »


René Descartes
Passiones animae
Amsterdam : Daniel et Ludovic Elzevier, 1664.
Lyon BIU-LSH

René Descartes
Principia philosophia
Amsterdam : Daniel Elzevier, 1664
Lyon BIU-LSH

Les métiers de la santé : entre théorie et pratique

Johannes Scultet (1595-1645)
L’Arcenal de chirurgie de Jean Scultet
Paris : A. Galien, 1672.
Lyon 1, BU Santé

Si dans l'aspiration encyclopédique les différentes connaissances se tiennent, depuis la philosophie naturelle jusqu'à l'anatomie et la pharmacopée, dans la pratique s'affirment les rivalités des différents corps de métiers de la médecine : médecins, chirurgiens, barbiers et apothicaires ne pratiquent pas les mêmes actes et ne jouissent pas de la même reconnaissance.

Arrêts rendus par nos Seigneurs du Grand Conseil
concernant les règlements de l'art et de la science de chirurgie
Lyon : Michel Talebard, 1667.
Lyon 1, BU Santé

Ce recueil d’arrêts et d’édits royaux est révélateur des rivalités et des écarts de statuts entre les différents métiers de la santé : distinction des chirurgiens-jurés de St Côme et des barbiers-chirurgiens qui ne peuvent pratiquer les mêmes actes, querelle des apothicaires et des chirurgiens sur la vente des potions, opposition violente entre médecins et chirurgiens. La présence de ces deux corps dans les grandes villes sera finalement reconnue comme également nécessaire, la théorie et la pratique ne pouvant se passer l’une de l’autre.

Jean Riolan
Manuel anatomique et pathologique
Lyon : Antoine Laurens, 1672.
Lyon 1, BU Santé


L’auteur s’ingénie à montrer que la chirurgie est la partie la plus parfaite et la plus utile de la médecine. Les ouvrages des chirurgiens, rédigés en français, revendiquent souvent explicitement (à la suite d’Ambroise Paré) leur rupture avec l’érudition des médecins et leur rejet de l'autorité des Anciens. Ils s’efforcent de montrer la supériorité de leur technique sur la connaissance théorique des médecins. A l’inverse ceux-ci font peu de cas de la chirurgie dans leurs ouvrages, tout en exhortant leurs aspirants à pratiquer toujours plus.

Marc-Aurèle Sèverin
Synopseos chirurgiae
Elizeum Weyerstacten, 1698
Lyon 1, BU Santé


Il fallut longtemps au chirurgien pour obtenir, par sa connaissance de l’anatomie, des potions et des instruments, la même crédibilité que le médecin avait par son érudition et la maitrise des langues anciennes ou son ancrage dans une tradition philosophique très forte. Si Montaigne écrit en 1595, après la mort d’A. Paré survenue en 1590 : « La chirurgie est beaucoup plus certaine parce qu’elle voit et manie ce qu’elle fait ; il y a moins à conjecturer et à deviner » (Essais, II, 37), il fallut cependant tout le savoir-faire de C.-F. Félix, et surtout la pugnacité de La Martinière, ami intime de Louis XV, pour que cette crédibilité ne soit pas seulement associée au prestige et à l’apparat de celui qui n’y met pas les mains, le médecin.

Ambroise Paré
Oeuvres, 10ème édition
C. Prost, 1641.
Lyon 1, BU Santé

Tous les chirurgiens n’ont pas eu le prestige de Jean Pitard, fondateur de l’ordre des chirurgiens de St-Côme, ou d’Ambroise Paré (1510-1590), le père de la chirurgie moderne.

Jean-Christophe Erhard
Pharmacopoea Wirtenbergica
1786.
Lyon 1, BU Santé


La fin d’une querelle ? Quand en 1789, Jean-Baptiste Desgranges affiche dans ses ex-libris sa qualité de « médecin et chirurgien », il est clair que la querelle entre les deux corps est en cours d'apaisement. En effet, ces deux métiers doivent faire face aux mêmes ennuis : dissolution des universités où les médecins étaient formés et des écoles savantes dont celles de chirurgie. Quelques années plus tard, ces deux corporations vont créer les universités médicales d’aujourd’hui en laissant de côté l’érudition détachée de tout exercice hospitalier et la pratique privée d’enseignement universitaire.

Daniel Sennert
Institutionum medicinae librei V,
Wittenberg : les héritiers de Zacharias Schürer, 1628.
Lyon BIU-LSH


Daniel Sennert
Institutionum medicinae librei V,
Wittenberg : les héritiers de Zacharias Schürer, 1628.
Lyon BIU-LSH

Daniel Sennert
Institutionum medicinae librei V,
Wittenberg : les héritiers de Zacharias Schürer, 1628.
Lyon BIU-LSH

Daniel Sennert
Institutionum medicinae librei V,
[Le pharmacien, détail]
Wittenberg : les héritiers de Zacharias Schürer, 1628.
Lyon BIU-LSH


Daniel Sennert
Institutionum medicinae librei V,
[Le médecin, détail]
Wittenberg : les héritiers de Zacharias Schürer, 1628.

Lyon BIU-LSH
 

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