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dimanche 15 novembre 2009

Ce qu'il reste d'hippocratisme

La pensée d’Hippocrate influence encore au XIXème siècle certaines thérapeutiques.
L’homéopathie en reprend ainsi le principe de similitude.

Samuel Hahnemann
Exposé de la doctrine homéopathique
J.B Baillère, 1856.
Lyon 1, BU Santé

De la même manière certains textes reprennent à leur compte des principes de Galien tels que l’injonction faite aux savants de prendre soin d’eux pour éviter les maladies nerveuses et autres symptômes des esprits trop mis à l’épreuve.

De l'hygiène des gens de lettres
Méquignon, 1819.
Lyon 1, BU Santé

Néanmoins, le XIXème siècle voit la fin de la reconnaissance du corpus antique comme textes scientifiques. L’édition de Littré donne de nouvelles lettres de noblesse aux textes d’Hippocrate mais représente ce moment charnière où de médicale la lecture en devient philologique. La médecine se définit comme scientifique et expérimentale et se défait de la tradition ; on ne lit plus Galien que comme un modèle de l’école empirique grecque.


Emile Littré
Oeuvres complètes d'Hippocrate
J.B Baillère, 1839-1861.
Lyon 1, BU Santé

Spécialisation et technicisation de la médecine

La médecine a bénéficié de l’essor technique du 19ème siècle ; de nouveaux instruments font leur apparition : microscopes, appareils de radiographie…La vision du corps et de la maladie évolue en conséquence.


L'étudiant micrographe
Delayahe, 1865.
Lyon 1, BU Santé

Les causes internes des maladies sont connues plus en profondeur (anatomie-pathologie…) et les agents extérieurs, invisibles auparavant (les microbes par exemple), sont découverts.

Rudolf Virchow
la pathologie cellulaire basée sur l'étude physiologique te pathologique des tissus
Baillière, 1861.
Lyon 1, BU Lyon

La médecine éclate en une pluralité de spécialités.


Quelques ouvrages
du fonds de médecine XIXème siècle
de la BU santé de Lyon 1

Claude Bernard et Auguste Comte : médecine scientifique et philosophie positive

Claude Bernard marque le grand tournant de la médecine contemporaine. L’importance affirmée de la méthode expérimentale crée une rupture avec les textes grecs et toute tradition doctrinale. Pour Claude Bernard, la théorie n’est jamais une fin, elle doit constamment être mise à l’épreuve. Avec lui, la connaissance médicale ne se suffit plus de la contemplation de la nature et de l’empirisme pour déterminer les causes des maladies ; il faut rechercher les raisons physiologiques du sain et du pathologique par l’expérimentation pour établir les possibilités d’une véritable thérapeutique.

Claude Bernard
Introduction à la médecine expérimentale
J.B Baillère et fils, 1865.

Lyon 1, BU Santé

Claude Bernard
Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine
J.B Baillière et fils, 1855-1856.
Lyon 1, BU Santé

Claude Bernard
Rapport sur les progrès et la marche de la physiologie générale en France
Imprimerie impériale, 1867
Lyon 1, BU Santé


Claude Bernard
Introduction à la médecine expérimentale
J.B Baillère et fils, 1865.
Lyon BIU-LSH

Auguste Comte
Cours de philosophie positive
Paris : J.B Baillière et fils, 1869.
Lyon BIU-LSH

Jean- François-Eugène Robinet
Notice sur l'œuvre et sur la vie d'Auguste Comte
Paris : siège de la Société Positiviste, 1891.
Lyon BIU-LSH

Les maladies mentales

Au cours du XIXème siècle, de grands médecins affirment l’idée que la folie est une maladie mentale et doit relever de la médecine plutôt que de la police et de la justice. Néanmoins, cette maladie se distingue de toutes les autres et nécessite un traitement particulier. Par son travail de classement des maladies mentales, Pinel inaugure ce qui deviendra la psychiatrie.


Philippe Pinel
Traité médico-philosophique sur l'aliénation mentale
Richard, Caille et Ravier, 1801.
Lyon 1, BU Santé

L’essor de la neurologie, avec notamment les travaux d’anatomie-pathologie de Charcot, pose la question de la dimension physiologique de la maladie mentale. S’il considère la psychologie comme affaire de philosophes, Charcot refuse de réduire les maladies nerveuses à un trouble physiologique. Il confie à Pierre Janet, philosophe et étudiant en médecine, la direction du Laboratoire de Psychologie de la Salpêtrière. Celui-ci, dont l’ambition est de « concilier Maine de Biran et Charcot », travaille alors à une nosologie psychologique des troubles mentaux.

Jean-Martin Charcot
Essai sur l'état mental des hystériques
J. Rueff et Cie, 1870.
Lyon 1, BU Santé


Janet, Pierre
La médecine psychologique
Flammarion, 1923
BU Lyon 1

La psychanalyse : rupture avec la philosophie et avec la médecine. Le sujet revient au cœur des préoccupations.

Dir Traumdetung
Leipzig : F. Deuticke, 1921.
Lyon BIU-LSH


 

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