Ce portrait du docteur Lazare Meyssonnier (1602-1672), conseiller et médecin du roi, professeur de chirurgie à Lyon, s’accompagne d’ un « pentagramme droit », symbole alchimique de l’homme initié ainsi que du microcosme, dans lequel ici, entre chaque pointe, on lit « ΥΓΕΙΑ » (Ugeia), nom de la déesse Hygie, déesse de la santé et de la propreté.
L'apport de Paracelse à la médecine est équivoque : grand contempteur de la médecine universitaire, et de l'autorité absolue de Galien et d'Hippocrate, il a fondé son savoir médical sur une pratique personnelle, et fut l'un des premiers à utiliser des substances chimiques, inconnues des anciens, pour leurs vertus thérapeutiques. Mais la doctrine de celui qui se proclamait médecin et philosophe repose également sur des choix théoriques qui l'inscrivent dans la tradition hermético-kabbalistique de la Renaissance. Il place ainsi, avec la philosophie, l'alchimie et la vertu, l'astronomie au fondement de la médecine : connaissance du monde céleste, elle est aussi connaissance des liens entre le macrocosme et le microcosme qu'est l'homme.
dimanche 15 novembre 2009
Les médecins de théâtre 3/4 : sciences occultes
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